Limiter la pollution de l’air et de l’eau
Pour réduire son impact sur la pollution de l’air et de l’eau, le groupe Arkema a engagé un ensemble d’actions et déployé des moyens efficaces de limitation de ses émissions.
Émissions de substances dans l’air
Des actions énergiques pour éradiquer les émissions les plus nocives
Le groupe Arkema a pour préoccupation première de limiter ses émissions des composés les plus polluants, notamment :
- Les composés organiques volatils (COV)
- Ceux responsables de l’acidification de l’air (oxydes d’azote et dioxyde de soufre)
- Les poussières
Le Groupe réduit ainsi ses émissions de COV :
- Par la collecte et le traitement des effluents qui en contiennent (la technique la plus utilisée repose sur l’installation d’un oxydateur thermique ou encore le lavage d'évents)
- Par des campagnes régulières de recherche de COV fugitifs et la suppression des émissions identifiées
L'objectif pour 2030 est de réduire de 65 % les emissions de COV par rapport à 2012.
L’impact de la pollution de l’air sur les espèces vivantes et l’environnement
La limitation des émissions de polluants dans l’air représente un véritable enjeu pour l’avenir, compte tenu des conséquences pour les espèces vivantes et l’environnement.
En diminuant l'émission de COV, le groupe Arkema favorise la diminution d'un autre polluant majeur : l’ozone troposphérique.
Émissions dans l’eau
Systématiser le traitement des effluents
En termes environnementaux, réduire ses émissions dans l’eau fait partie des principaux objectifs du groupe Arkema. Il attache une importance particulière à la problématique des effluents pouvant présenter une forte demande chimique en oxygène (DCO) et au rejet de matières en suspension (MES).
Arkema réduit ses rejets d’effluents à forte DCO et de MES :
- Par l’implantation de ses unités sur des plateformes interentreprises équipées de stations de traitement
- Par la mise en place de stations de traitement physico-chimique et/ou biologique des effluents sur ses sites isolés
- Par l’optimisation des traitements de stations d’effluents ou encore par une meilleure maîtrise des eaux envoyées en station
Une attention particulière aux eaux rejetées par les usines
Des moyens originaux sont parfois utilisés pour la dépollution des eaux industrielles. Par exemple, à Boretto (Italie), lArkema utilise la technique de la phytorémédiation ou pythodépuration. La phytodépuration reproduit la balance écologique des environnements aquatiques et humides. Ce système naturel fait appel à un traitement par les racines de macrophytes de type roseaux phragmites communis et à un agencement avec un court ruisseau et un étang. Il permet de réduire au maximum la Demande Chimique en Oxygène (DCO) et d'éliminer les tensioactifs présents dans les eaux initialement rejetées.
Pour 2030, l’objectif du Groupe est de réduire de 60 % ses émissions de DCO exprimés en EFPI par rapport à 2012. Ces progrès sont réalisés grâce au programme de gestion de l'eau : Optim'O.
L’enjeu de la biodiversité des rivières
L’oxygène gazeux dissous dans l’eau est indispensable à la vie aquatique animale. Il provient à la fois de l’oxygène de l'air, et de la photosynthèse accomplie par les algues. Dans une eau de rivière, une DCO trop importante réduit la quantité d’oxygène disponible pour la faune aquatique