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En tête de la flotte des Ocean Fifty, Quentin Vlamynck démontre depuis le départ de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe une parfaite maîtrise de son trimaran en solitaire. Joint ce matin à l’aube, le skipper d’Arkema affiche une grande sérénité et a un immense plaisir d’être en mer : « Je me sens bien, les conditions sont parfaites, je suis à la porte des alizés ! ». À mi-parcours, la route est cependant encore bien longue avant de goûter aux douceurs de l’île papillon. Quentin le sait bien : « Aux allures portantes, mes concurrents sont très forts, il va y avoir du sport ! ».

Pour une première transat en solitaire en Ocean Fifty, exercice périlleux comme on a pu le voir ces derniers jours avec le chavirage de Thibaut Vauchel-Camus lors du passage du dernier front au nord des Açores, Quentin Vlamynck s’en sort à merveille. Avec sa cellule de routage (Lalou Roucayrol Alex Pella, et Éric Mas), le pilote a su négocier avec brio la dureté des 5 premiers jours de course marqués par de violentes dépressions et une mer cabossée.

J’ai pris le rythme océanique rapidement après le départ. Je suis arrivé à me reposer et à manger avant chaque moment compliqué. J’étais en permanence sur les écoutes. Je connais mon bateau par cœur, c’est l’avantage d’avoir été sur la construction. C’est probablement ce qui me rend serein et en confiance. »

À l’attaque 

Ce matin au soleil levant sous J1 (le plus grand des génois) et grand-voile haute, Quentin profitait des conditions parfaites pour souffler un peu : « La lune est belle, je suis heureux, bien en phase avec mon bateau. Maintenant j’ai hâte que le vent bascule vraiment pour envoyer le gennaker ».

Comprenez que le skipper et son bateau sont à la porte des alizés, ces vents portants qui vont permettre de rejoindre les Antilles dans des conditions idéales pour les Ocean Fifty. Idéales certes mais exigeantes ! Ces vents de nord-est ne sont pas stables et peuvent varier en force et en direction, avec parfois de gros grains demandant une attention de tous les instants.
Quentin Vlamynck va devoir être attentif mais se réjouit d’avance des 1 800 milles à courir devant ses étraves : « Au portant, nos Ocean Fifty sont géniaux ! Je vais prendre la barre au maximum d’abord pour me faire plaisir mais aussi pour être à l’attaque. Mes petits camarades sont super forts. Il me tarde d’envoyer le gennaker. » 

Après 5 jours au plus près du vent, place à un deuxième tronçon toutes voiles dehors au débridé… De quoi réjouir le skipper d’Arkema qui ne veut rien regretter. « Une fois arrivé en Guadeloupe, je veux me dire que j’ai tout fait bien. » confie Quentin toujours en tête de sa catégorie au 6e jour de course.
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