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Initiée en septembre 2018, la construction du nouveau Multi50 Arkema 4 avance selon le planning établi et les premières pièces prennent forme dans les nouvelles infrastructures de l’écurie Lalou Multi au Verdon-sur-Mer (33). Dessiné par Romaric Neyhousser en étroite collaboration avec Lalou Roucayrol et le futur skipper Quentin Vlamynck, ce nouveau trimaran de dernière génération aura des lignes architecturales différentes de son prédécesseur. Plus polyvalent, il bénéficiera également d’une ergonomie adaptée à son skipper et tournée vers la performance. Autre atout majeur : il intégrera, comme pour le Mini 6.50 Arkema 3, des solutions innovantes issues de la collaboration entre les pôles de Recherche et Développement et Business du Groupe Arkema et Lalou Multi. La mise à l’eau de ce prototype est prévue pour le printemps 2020.

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Des lignes architecturales modernes et ergonomiques

L’architecture navale connaît un réel tournant ces dernières années. L’ajout des foils sur les bateaux de course au large leur permet d’atteindre des vitesses de plus en plus élevées, mais sollicite encore davantage les marins. « Le principe architectural retenu est lié à un choix stratégique sportif d’avoir un bateau disposant d’une ergonomie plus respectueuse du skipper et de sa performance. », explique Lalou Roucayrol.

« Ce sera un Multi50 précurseur où tout est pensé pour gagner en aérodynamisme tout en protégeant au maximum le barreur. Nous avons également souhaité construire un bateau plus polyvalent que le précédent : c’est-à-dire aussi performant sur les épreuves in-shore en équipage que sur les navigations au large en solitaire. Nous avons beaucoup réfléchi sur les masses et amélioré les freins aérodynamiques. Ce sera un bateau puissant ! »

Lalou Roucayrol

Quentin Vlamynck, futur skipper d’Arkema 4, est très impliqué dans la construction et explique en quoi son futur bateau sera différent. « Je bénéficie de la forte expérience de Lalou et de son Bureau d’études et c’est une chance incroyable. Fort de l'expérience et de la pratique du Multi50 actuel, nous avons souhaité optimiser le confort à bord et l'ergonomie globale, tout en garantissant la sécurité. Un énorme travail a été mené également sur les formes de la coque et la hauteur total pour améliorer son comportement en mer. »

Mettre en application des matériaux innovants du groupe Arkema

Née en 2013 et mise en lumière notamment lors de la construction du Mini 6.50 Arkema 3, la collaboration entre le groupe Arkema et Lalou Multi continue avec l’objectif de mettre en application des matériaux innovants sur ce Multi50.

Gilles Galinier, directeur de la Communication du groupe Arkema, précise : « Ce partenariat a fait ses preuves par le passé et, forts de notre expérience dans la construction du Mini 6.50 Arkema 3 en 2015, nous avons décidé de continuer notre collaboration notamment avec cette nouvelle construction. Le travail entrepris alors avec la résine Elium® est approfondi et vient compléter des développements sur d'autres marchés tels que l'éolien. Et cette construction d'Arkema 4 sera l'occasion pour nous de faire la démonstration de la recyclabilité de composites à base de cette résine thermoplastique. Ce nouveau trimaran est également une superbe vitrine pour d’autres produits du Groupe, comme les colles structurales de Bostik qui apportent beaucoup en termes de légèreté, de résistance et de durabilité. Nous avons des équipes R&D dédiées à ce projet de construction pour identifier des matériaux déjà applicables et ceux envisageables à plus long terme. Un bateau de compétition tel que ce nouveau trimaran est un vecteur incroyable d’image mais c’est surtout un laboratoire à l’échelle 1 qui nous permet de montrer et éprouver la performance de nos matériaux en conditions réelles pour le nautisme. Un « démonstrateur matériaux » transposable à d’autres secteurs d’application… En résumé, nous sommes ravis de poursuivre cette aventure innovante avec Lalou Multi. »

Un chantier actif !

Ils sont actuellement une vingtaine de personnes à travailler quotidiennement sur la construction de ce nouveau multicoque de 50 pieds. « L’ensemble des outillages est réalisé », entame Fabienne Roucayrol, responsable de l’écurie Lalou Multi. « L’intégralité des moules est fabriquée : flotteurs, coque centrale, bras, barre d’écoute et nous avons démarré la fabrication de plusieurs autres pièces. Nous bénéficions désormais d’un four suffisamment grand, dans notre nouvel atelier, pour construire l’intégralité des pièces in situ. D’ici la fin de l’année, l’ensemble des pièces du bateau sera réalisé et nous pourrons commencer l’assemblage. ». La mise à l’eau d’Arkema 4 est prévue pour le printemps 2020.

Construction du Multi 50 Arkema 4

Focus sur le programme d’entraînements de Quentin Vlamynck

Membre de l’équipe Lalou Multi depuis 2012, avec deux transatlantiques en solitaire à son actif, du haut de ses 27 ans, Quentin Vlamynck se prépare activement au challenge sportif que représente la prise en main d’un nouveau trimaran. C’est ainsi que Lalou Roucayrol a concocté un programme d’entraînements intense : « Nous avons près de 50 jours de navigation à notre actif depuis la remise à l’eau du Multi50 Lalou Multi en juillet dernier », explique Quentin. « N’ayant pas de course à préparer cette année, nous sommes libres de naviguer dès que les conditions le permettent. »

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Après les navigations en équipage de milieu de saison et leurs trois victoires sur les Grands Prix du circuit Multi50, Lalou et Quentin enchaînent désormais les navigations en double. « L’objectif est de placer Quentin dans des conditions d’entraînement les plus variées possibles, que ce soit dans la brise, dans le vent faible, de nuit… On teste les prises de ris, la conduite au près et au portant, afin qu’il vive des situations qu’il n’a pas encore connues. Nous avons donc préparé un périple de deux mois, en double, et partons vers les Canaries à la fin du mois d’octobre. Nous accompagnerons Raphaël Lutard et Arkema 3 sur le départ de la 2e étape de la Mini Transat-La Boulangère et enchaînerons des jours de navigation dans cette zone. Cela nous permettra de bénéficier de superbes conditions de navigation, moins difficiles que dans le Golfe de Gascogne à cette époque de l’année. »

Le binôme sera de retour dans le Médoc à la mi-décembre !

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