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Quentin Vlamynck, le jeune skipper d’Arkema 3, a franchi la ligne d’arrivée de la seconde étape de la Mini Transat la Boulangère, ce jeudi 16 novembre 2017 à11h23 (heure française), au Marin (Martinique). Il est arrivé 6e après 14 jours, 21 heures, 15 minutes et 20 secondes de mer. Une traversée éprouvante à bord d’une machine extrêmement innovante.

Le 16 novembre 2017 est décidément à marquer d’une pierre blanche pour le Team Arkema Lalou Multi. Quelques heures à peine après la magistrale victoire de Lalou Roucayrol et Alex Pella dans la Transat Jacques Vabre, en Multi50, c’est au tour de Quentin Vlamynck de boucler la Mini Transat La Boulangère. Après avoir terminé 14e de la première étape reliant La Rochelle à Las Palmas de Gran Canaria, c’est en 6e position qu’il boucle la deuxième étape de cette course transatlantique. Voici les réactions du skipper à son arrivée au Marin.

Quentin, tu as terminé 14e de la première étape de la Mini Transat La Boulangère et 6e de la seconde. Tu es donc dans une dynamique de progression…

« Je me sens davantage à ma place sur cette étape. Au classement général je devrais terminer 6e ou 7e, et je suis content de cette performance. Les premiers concurrents en proto sont impressionnants et maîtrisent très bien leurs machines. Ils vont vraiment très vite. De mon côté, j’étais plus dans une logique de découverte de mon bateau dans un contexte de compétition au long court et de préservation du matériel. J’ai profité des soucis techniques de certains de mes concurrents pour gagner quelques places. C’est le jeu de la course au large. »

L’objectif premier était justement de terminer la course avec ton Mini 6.50 doté de nombreuses innovations. Ramener un tel bateau à bon port est en soi une prouesse !

« Oui, c’est une grande joie et un immense soulagement ! Arriver au bout était une obligation pour moi, je voulais prouver que ce prototype innovant et construit en matériaux recyclables pouvait traverser l’Atlantique. Je me suis énormément investi pour en arriver là et, en course, j’ai pris soin de ne pas abîmer le bateau. Ce résultat vient ponctuer un travail acharné initié il y a deux ans, après l’arrivée de la Mini Transat 2015. »

 

 

Es-tu satisfait des performances du Mini 6.50 Arkema 3 ?

« Ce bateau a un potentiel énorme. Parfois ça envoie vraiment ! La veille de l’arrivée, par exemple, je me suis régalé car la mer était bien plate. En fait, les foils sont vraiment efficaces quand la mer est rangée. Mais le reste du temps, quand les vagues se forment, le Mini est trop petit. Il subit la mer et tape beaucoup. Durant cette transatlantique, j’ai réalisé que naviguer à haute vitesse, ça s’apprend. Ce bateau est exigeant physiquement et le niveau de stress est élevé, il faut sans cesse rester aux aguets. »

Quel est ton programme désormais ?

« Je vais prendre le temps de me reposer, d’analyser ma course et cette expérience très enrichissante. Je vais préparer le retour du Mini par cargo. Puis il y aura un chantier d’hiver afin de lui ‘refaire une santé’. Je ne vais pas rester bien loin du Mini et j’ai déjà hâte de retourner au large. »

Un grand bravo à Quentin Vlamynck pour sa performance à bord du Mini 6.50 Arkema 3, à découvrir ou redécouvrir dans ce clip vidéo :

 

 

 

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