Arkema va mettre en œuvre d'ici 2026 une nouvelle technologie de purification brevetée sur son site de production à Carling, en France, afin d'améliorer l'efficacité opérationnelle et l'empreinte environnementale du site, en ligne avec les meilleurs standards. Cet investissement permettra de réduire de 20 % les émissions de CO2 du site, contribuant ainsi à l'ambitieux plan climat du Groupe fondé sur une trajectoire de 1,5°C à l'horizon 2030, validé par le SBTi.
Le site de Carling est l’une des principales usines d'acrylique en Europe. Il produit des monomères acryliques utilisés dans les revêtements de performance, les adhésifs, le traitement de l'eau et autres matériaux de performance, qui sont de plus en plus demandés dans l'électronique, les batteries de véhicules électriques, les nouvelles énergies, l'impression 3D, ainsi que pour l'efficacité énergétique des maisons et l'amélioration du confort de vie.
Associée à l'introduction progressive de matières premières bio-renouvelables, cette technologie moins énergivore permettra à Arkema de décarboner davantage son offre de monomères acryliques, de résines de spécialités et d’additifs. Elle permettra de renforcer la position du Groupe en tant que partenaire clé pour offrir les solutions à plus faible empreinte carbone sur l'ensemble de ces marchés.
Cet investissement sur le site de Carling représente un engagement fort et à long terme pour soutenir nos clients dans leur croissance et leur démarche de développement durable.
Après l'introduction de monomères acryliques bio-attribués en 2022 selon l'approche mass-balance, ce nouveau projet à Carling est une nouvelle étape clé pour positionner Arkema comme un leader des matériaux acryliques à faible teneur en carbone, et aider nos clients à réduire leurs émissions de scope 3 »
Cet investissement de 130 millions d'euros dans un nouveau procédé de purification permettra d'améliorer l'efficacité énergétique et de réduire l'intensité carbone des opérations, d'optimiser la gestion des ressources et des déchets, ainsi que de réduire de manière significative l'utilisation de solvants, tout en permettant une augmentation incrémentale de la capacité.
Ce projet stratégique s'inscrit dans le cadre du programme d’investissement mondial lié à la décarbonation d'Arkema et a été en partie financé par l'État français dans le cadre du programme France 2030, opéré par l'ADEME, et financé par l'Union européenne - NextGenerationEU.