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Les bouteilles de verre sont aujourd’hui les contenants de grande consommation qui se rapprochent le plus d’une économie circulaire. Arkema s’emploie à prolonger leur durée de vie, en particulier sur un marché qui pèse très lourd à l’échelle mondiale : la bière en bouteilles consignées.

1960 millions d’hectolitres par an : c’est la consommation mondiale de bière… dont 42 % en bouteilles de verre consignées. "La consigne se développe surtout dans l’hémisphère Sud, en particulier en Amérique latine et en Asie où elle est majoritaire mais aussi en Amérique du Sud ou encore en Allemagne", indique Ines Khalfallah, Business manager glass coatings. "Elle est en déclin dans les pays du Nord, où ’on parie plutôt – avec succès – sur la collecte et le recyclage".

Dans tous les cas, les bouteilles de verre consignées demeurent le contenant dont la production émet le moins de CO2, devant l’aluminium et le PET (polyéthylène téréphtalate) : il faut en prendre soin, d’autant que les ressources mondiales de sable, matière première du verre, s’amenuisent. C’est la raison d’être des produits développés par l’activité Glass coatings d’Arkema.

A destination des fabricants de bouteilles en verre, la gamme de revêtements Certincoat® est ainsi la plus employée au monde pour améliorer la solidité et la résistance aux chocs des bouteilles neuves.

Arkema propose une véritable expertise et une offre unique sur le marché. Le Groupe fournit non seulement les solutions de revêtement pulvérisées à chaud et à froid sur la ligne de fabrication des bouteilles, mais aussi les hottes et pistolets de pulvérisation industriels nécessaires à leur application, et tout un ensemble de services intégrés. Les équipes apportent une assistance à l’installation et à la maintenance de ces équipements, dispensent des formations et réalisent des audits techniques, destinés à vérifier la bonne utilisation des solutions de glass coating ou à proposer des ajustements de process.

Jusqu’à 50 cycles d’utilisation

Quant aux bouteilles consignées, Arkema s’adresse aux embouteilleurs locaux (brasseurs, producteurs d’eaux minérales, de boissons gazeuses ou non alcoolisées) en leur proposant deux gammes de protection du verre, complémentaires, qui améliorent considérablement l’apparence et la longévité des bouteilles consignées.

  • Le revêtement Kercoat® retarde l’apparition des fissures et rayures blanches : utilisé après chaque lavage, il permet de prolonger l’utilisation d’une bouteille jusque 50 cycles, contre 20 classiquement.
  • De son côté l’émulsion Opticoat® a pour effet de "maquiller" les fissures et traces si elles viennent à apparaitre, donc d’optimiser l’aspect visuel des contenants.

"Les deux solutions sont utilisées ensemble ou séparément, selon les stratégies de chaque embouteilleur", explique Ines Khalfallah. À l’image du groupe Petropolis, numéro 3 du marché brésilien, qui a choisi en 2019, d’appliquer la solution Opticoat® sur sa gamme Premium, démontrant ainsi qu’il est possible d’améliorer l’expérience utilisateur, en redonnant un aspect quasi neuf aux bouteilles, le tout en s’inscrivant dans une démarche économique et de développement durable évitant de (re)jeter des bouteilles rayées.

Quelle différence entre "recycler" et "revaloriser" une bouteille en verre ?

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Recycler une bouteille en verre est un acte, certes, éco-responsable. Mais refondre à 1500°C une bouteille qui n’a servi qu’une seule fois, cela représente une importante quantité d’énergie.

Revaloriser, via la consigne, est donc la solution durable et écologique par excellence si les circuits de collecte sont bien organisés et les circuits de redistribution courts, c’est-à-dire moins de 200 km. La bouteille en verre, matériau inaltérable par excellence, peut être utilisé de nombreuses fois, entre 20 et 50 cycles, soit jusqu’à près de 6 ans. Et une analyse récente de l’ADEME en France a démontré que le bilan carbone d’une bouteille réutilisée sur 20 cycles comparativement à une bouteille à usage unique était bien meilleure : une bouteille en verre consignée, sur l’ensemble de son cycle de vie, peut émettre jusqu’à 90% de moins de gaz à effet de serre (GES) qu’une bouteille à usage unique refondue.

Aujourd’hui des lavages industriels et des exigences qualité élevées garantissent des bouteilles "comme neuves". L’intérêt est donc double : moins d’impact écologique mais aussi un prix d’achat inférieur pour l’embouteilleur.

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